KARINE LE OUAY

Vous entrez dans un ailleurs pas si lointain. Des souvenirs d’instants fugaces. Un parquet qui craque au passage d’un inconnu que l’on pourrait finalement connaître. Cette rosée du matin que l’on pourrait sentir sur la peau. Les sens éveillés par la volupté d’une présence ou par le désir lié à l’absence. Une scène de tension latente, une caresse dans la pénombre, espaces de temps cueillis au gré d’un cheminement dans les paysages de la vie.

D’une pièce à l’autre, d’un lieu à l’autre, les jours s’égrènent lentement au rythme d’une lumière diffuse, chapitres d’un journal intime, une invitation à l’errance, à la rêverie, à la confidence, à l’évocation de sensations, comme des nouvelles ou des contes.