KARINE LE OUAY

L'évadée

Vous entrez dans un ailleurs pas si lointain. Des souvenirs d’instants fugaces. Un parquet qui craque au passage d’un inconnu que l’on pourrait finalement connaître. Une scène de tension latente, une caresse dans la pénombre, espaces de temps cueillis au gré d’un cheminement dans les paysages de la vie. D’un lieu à l’autre, les jours s’égrènent au rythme d’une lumière diffuse, chapitres d’un journal intime, une invitation à l’errance, à la confidence, à l’évocation de sensations, comme des nouvelles.

Chapitre 1-  L’Evadée

Un soir de fin d’été c’était fini. Il fallait partir.

L’image, tel un reflet existentiel, se fait l’écho des émotions, de la quête ou de la redécouverte de soi et des autres. Il s’agit d’une traversée, accrochée à rien si ce n’est à des bribes de vie, pour mener aux prémisses d’une renaissance.